Quel impact en référencement avec des balises meta-description à 320 caractères ?
cmantika
Première nouveauté pour 2018, les balises meta-description que l’on connaissait à 160 caractères maximum c’est fini ! On laisse place en 2018 à des balises qui acceptent dorénavant 320 caractères maximum. Une petite révolution qui nous fait également penser à Twitter quand ils ont eux aussi décidé de passer de 140 à 280 caractères.
Mais alors pourquoi ce changement des balises meta-description ? Et quel impact en référencement ?
Un changement dû aux « snippets »
Un snippet c’est la description des résultats qu’on trouve dans les SERP (Search Engine Result Page) ou page de résultats des moteurs de recherche. Le snippet est généré automatiquement par Google en fonction du contenu qu’il trouve sur le site et qu’il pense pertinent ou en reprenant bien souvent l’introduction de l’article ou premier paragraphe en l’absence de meta-description.
Vous l’aurez compris, le snippet est généré automatiquement par Google quand la meta-description est absente, trop longue ou trop courte…
Bref, alors que tout était limité à 160 caractères, depuis plus d’un mois, nous sommes nombreux à avoir remarqué que l’affichage dans les SERP au niveau des description, qu’elles se sont rallongées.
Une petite explication en image, vous souhaitez partir en Australie ? Voici les sites avec et sans meta-description :
A première vue cela ne pourrait pas poser de soucis, mais au niveau référencement, qui est-ce qui y gagne ? Ceux qui insèrent des balises meta-description encore à 160 caractères ou ceux qui laissent Google gérer ?
Aucune des deux, en effet Danny Sullivan chargé de la liaison entre Google et les experts SEO qui aident à mieux faire comprendre le fonctionnement de google et son référencement explique :
I will ask around. But as a guide, it’s not likely to be longer than 320 characters, which I believe is the max we show now. If you had a meta description longer than that — AND we used it exactly (which often isn’t the case) — longer wouldn’t show.
— Danny Sullivan (@dannysullivan) 2 décembre 2017
Il indique que la meta-description ne doit pas dépasser 320 caractères, si elle le dépasse, le moteur n’en tient pas compte et génère automatiquement une description avec les snippets. Mais, si la meta-description s’avère trop courte, Google peut aussi compléter celle-ci avec un fragment du contenu trouvé sur le site :
Yes. It’s not your imagination. Our snippets on Google have gotten slightly longer. And agree with @rustybrick — don’t go expanding your meta description tags. It’s more a dynamic process. https://t.co/O1UTyFeNfA
— Danny Sullivan (@dannysullivan) 1 décembre 2017
Le premier résultat de notre screen ci-dessus en est un exemple. Le début correspond à une meta-description, ce qui suit n’en est pas le cas, il est généré par Google et pourtant à la lecture le texte est parfaitement cohérent et c’est voulu. On s’aperçoit notamment que Google reprend les débuts d’introduction des articles, une habitude chez de nombreux rédacteurs de commencer son article par une introduction pour attirer le lecteur et expliquer de quoi va parler l’article. Attention, cette méthode ne s’applique pas sur toutes les pages, certaines descriptions sont générées avec le contenu trouvé sur la page, Google ne reprend pas forcément le début de chaque paragraphe ou intro.
Pourtant ce n’est pas toujours vrai, même s’il explique que le processus est dynamique, entendre que Google peut compléter une meta-description trop courte. On peut voir avec nos deux exemples en noir que celles-ci n’ont pas été complétées automatiquement. Alors que croire et que faire ?
Quelles conséquences pour le SEO ?
Premièrement à l’affichage des résultats, les sites internet possédant une description plus longue attireront naturellement plus les internautes, en effet ils posséderont déjà plus d’informations, ce qui pourra les conforter dans leur décision de cliquer ou pas sur le lien.
Deuxièmement, une description plus longue, ce sont des affichages plus longs, attention à la ligne de flottaison* ! En effet les premières places vont être de plus en plus chères, les descriptions étant plus longues, les premiers résultats vont donc par conséquent prendre plus de place sur l’écran, diminuant le nombre de résultats au dessus de la ligne de flottaison (*ligne imaginaire en dessous de laquelle il faut scroller pour découvrir le contenu).
Un impact sur le positionnement dans les résultats ? Pas obligatoirement, en tout cas rien ne le démontre à part le problème de ligne de flottaison.
Quelles actions à mettre en place ?
Vous avez le choix : laisser faire Google ou modifier vous-même votre meta-description. Chez Cmantika, on conseille à nos clients de changer leur meta-description.
Pourquoi ? Tout simplement parce que vous avez maintenant la possibilité de vous exprimer avec 320 caractères alors pourquoi s’en priver plutôt que de laisser faire Google ?
Si votre site a été développé avec un CMS et que vous avez installé un module de référencement, vous devriez trouver sur chaque article/page produit/page de votre site internet/vitrine ou e-commerce un emplacement permettant de modifier votre meta-description. Attention cependant à ne pas dépasser les 320 caractères au quel cas Google n’en tiendrait pas compte et générera automatiquement le contenu. La plus part des modules de référencement possède un calculateur de caractère, vous ne devriez donc pas dépasser la limite autorisée, sous réserve que tout soit à jour…
Le truc en + : N’oubliez pas de rajouter un call to action à votre meta-description et allez à l’essentiel ! Même si la limite à 320 caractères est tentante, il ne faut pas non plus perdre l’internaute dans une description trop longue, une meta-description à 250/280 caractères semble un bon compromis ! 😉